« J’AI INTÉGRÉ LE MASTER 203 DE DAUPHINE APRÈS L’ESSCA »

Qu’est-ce qui a fait la différence selon toi pour intégrer le Master 203 ?

Je n’ai pas assisté aux entretiens des autres candidats, mais je dirais que le plus important est votre motivation. Lors de l’entretien d’admission, vos examinateurs – dont la directrice du Master Gaëlle le Fol – vont, certes, vous poser quelques questions techniques (économétrie, finance ou mathématiques) car le programme est très quantitatif. Mais ils voudront surtout savoir ce que vous faites là ! Ils ne cherchent pas à vous piéger, mais à saisir la cohérence de votre projet avec le Master. Les métiers en finance de marché sont connu pour être exigeants et stressants, avec des salaires à la baisse ces dernières années en marché, au profit des activités de conseil. L’équation est simple, si vous n’aimez pas réellement ce que vous faites, vous ne tiendrez pas.

Il ne s’agira pas d’afficher cette motivation à tout va, mais véritablement de la démontrer. Il n’est pas obligatoire d’avoir des connaissances techniques en finance, mais vous devez savoir ce qui vous donne envie de travailler sur les marchés. Que vous ayez ou non une idée de ce que vous voulez faire – trading, structuration, gestion des risques – vous devez avoir une idée suffisamment renseignée des métiers auxquels le Master forme.

J’ai joué la carte technique alors que je ne venais pas d’un cursus technique ! Si un de mes examinateurs était surpris qu’un étudiant de mon niveau ait pu lire tant, j’ai pour autant dû montrer que mes lectures avaient été actives et m’avaient vraiment apporté. Lors de l’entretien, j’ai aussi séché sur certaines questions, et ce n’est absolument pas un drame car les quelques questions techniques servent seulement à vérifier que vous pourrez suivre les cours : vous êtes là pour apprendre, pas parce que vous prétendez tout savoir.

Quel est ton ressenti sur le Master 203 ?

J’étais habitué à une large promo à l’ESSCA (250-300 personnes par campus), et j’ai découvert un Master où tout se déroule dans une classe de 20-25 personnes : différent, mais sympa aussi. Nous croisons rarement les M2 qui commencent les cours un peu plus tard et ont des horaires différents des nôtres, mais Stratéfi, l’association du 203, organise deux voyages d’une semaine à Londres et Hong‑Kong pour visiter les établissements ciblés par le Master (banques d’investissement et gestionnaires d’actifs). C’est l’occasion de mieux faire connaissance et de consolider le réseau du 203 entre les différentes promotions ; sans parler des traditionnels afterworks.

Nous avons l’avantage d’être beaucoup plus accompagnés individuellement par nos professeurs et par la directrice que dans les structures plus larges. Pour autant, si réussir son semestre est faisable, il faut tout de même garder en tête que le 203 est un Master difficile : il est très important de savoir tirer les leçons de ses erreurs et rebondir sans se décourager. Les étudiants ne sont pas à l’abri de mauvaises surprises, peu importe leur background : les examens sont exigeants et il est important de le réaliser. Les cours sont techniques et demandent un important investissement personnel, mais nous avons des professeurs passionnants.

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